QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE

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Présentation du livre

• Titre : Que ta volonté soit faite
• Auteur : Maxime Chattam
• Genre : Roman, Thriller
• Publication : 2015
• Thèmes: Thriller, Meurtre, Psychopathe, Campagne, Polar etc…

Résumé 

Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen. Il est ce que l’humanité a fait de pire, même le diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin. Et là… sans doute réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous.

Accroche

Si vous voulez savoir à qui peut ressembler le Mal en personne, cette lecture est faite pour vous.

La critique

Nous sommes dans les années 1960, dans une petite ville paisible des Etats-Unis. Au début du roman, on se sent comme dans un bon Stephen King : l’ambiance, les personnages, tout y est. 

Puis, l’écriture bascule, et nous nous éloignons irrémédiablement du style de Stephen King : on assiste à la naissance du mal, en la personne de Jon Petersen, un être abject et cruel, qui aime torturer les animaux dès son enfance. 

On assiste, impuissant, à un déferlement de violence (il faut s’accrocher !) dont un viol particulièrement odieux et terrifiant. L’horreur fait place au dégoût, les scènes sont dérangeantes, gores et violentes. Malgré ces passages du roman, je n’arrive pas à détester Jon Petersen : il nous inspire de la pitié. 

L’intrigue est cousue de fil blanc : le shérif, un brave homme, a tous les indices sous le nez mais ne voit rien, les habitants redoutent Jon Petersen, bien connu dans la région comme étant le mal incarné, mais jamais il ne sera accusé ou inquiété. 

Au milieu de la lecture, on se sent mal à l’aise, on a des crampes à l’estomac. J’ai terminé ce livre rapidement, comme une purge. 

La fin est expédiée au lance pierre puisque l’intrigue se retourne et que nous devenons le bourreau. 

La fin du livre me donne l’impression que c’est une excuse de l’auteur pour se dédouaner de toutes les atrocités qu’il vient de nous faire subir au cours de la lecture. 

Ce livre est très loin des autres romans de Maxime Chattam, le style est poussif et nous sommes habitué à bien mieux de sa part.

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